Beloved.

Mélange de cours de version et de littérature anglaises. Étude suivie de Beloved, de Toni Morrison (Pulitzer, quand même. On étudie toujours des livres primés. Question de principes - et de style, aussi.) Du coup, on a visionné le film hier matin, assez traumatisant.

Échange culte, question de Sethe, la mère, réponse de Beloved elle- même, frêle jeune fille, corps de 16-18 ans, tête et peau de bébé, ses premières paroles dans le film, émotion du public devant cette douce en- fant dont la voix doit être légère comme un papillon, tendre comme une barbe à papa. Sauf qu'elle a une voix de monstre, parait-il celle de Gollum (j'avoue volontiers mon incapacité à confirmer ou infirmer cette remarque), celle d'un ours préhistorique nettement alcoolisé, en tout cas.

Bref, Beloved. J'aurais voulu écrire un article fin et spirituel, drôle et enri- chissant, mais je n'ai pas la tête disponible pour le moment. Après le con- cours, quand j'aurai (à nouveau ?) une vie, sûrement. En attendant (que j'aie l'envie, la motivation et le temps nécessaires pour écrire cet article merveilleux), une image tirée du film, avec de gauche à droite Denver, la fille, Sethe, la mère, et Beloved, l'ours préhistorique (plutôt mignonne, hein, pour un monstre).