Déprime et chocolat.

Publié le par Pattes


Je ne dois plus manger de chocolat quand je suis déprimée.

Généralement ça commence simplement. Je suis fatiguée, puis j'en ai marre des cours, puis des gens qui m'entourent, puis de tout autour de moi, puis je me sens happée dans une espèce de trou noir, de spirale de... de grisaille autour de moi. Le ciel est bleu, tout va bien, et je vois tout à travers une sorte de masque qui blur tout. Ce n'est pas que je ne vois pas le ciel bleu et les gens qui sourient, c'est juste que ça ne me fait rien. Ni chaud ni froid. Juste triste.

La solution primaire, la première qui vient à l'esprit, c'est de manger du chocolat. Il paraît que ça produit des endomorphines, ou un équivalent, en tout cas ça empêche de trop penser et ça fait entrer l'esprit dans un tourbillon d'artificielle bonne humeur. Le détail toujours oublié dans l'histoire, c'est que l'estomac de la plupart des gens ne supporte pas une quantité de chocolat assez grande pour noyer leur chagrin et leur nouvelle addiction. Parce que le chocolat crée une dépendance ultra rapide, dès la première bouchée on sent l'envie d'en avaler une autre et ainsi de suite.

Du coup, en plus d'être dépriméee -parce qu'on a mangé du chocolat basse gamme, comme un quelconque sous-produit de Kinder, qui sont tous plus composés de lait concentré que de cacao et donc n'ont aucun effet apaisant et ont encore moins réglé les problèmes-, on se sent mal. Doublement. Le chocolat provoque une espèce de nausée vague qui irradie tout le corps, et l'esprit encore embrumé semble sortir de son bain de chocholat pour se rendre compte du carnage calorifique. Plus on déprimait, plus on a mangé de chocolat. Et inversement.

En plus de n'avoir pas calmé le malaise, le chocolat enfonce doucement le corps dans une couche de gras dont on va soudainement prendre conscience. Et qui va provoquer une nouvelle vague de mal-être. Sauf que la solution n'est plus le chocolat, cette fois.

Si quelqu'un l'a, cette solution miracle, ça m'intéresse.

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