Dimanche, dimanche ...
J'ai bu, à midi.
Enfin "bu", oui, un demi verre de bière, quoi. Et je suis saoûle. J'aime bien cet état de légère euphorie qui me gagne immédiatement, il me suffit d'un demi verre de bière ou de cidre pour partir complètement dans les vapes, j'ai l'impression d'être ailleurs, c'est agréable.
Des petites bulles dans le ventre, un peu dans la tête aussi, le cerveau léger léger, les mouvements un peu ralentis, de temps en temps l'idée de la ver- sion d'anglais à faire pour demain, les effluves des échantillons de parfum que j'ai rapportés hier, la voix de mes parents dans le salon, la musique en arrière-plan.
Manque plus qu'une bougie allumée devant moi pour que ce soit parfait. J'aimerais pouvoir vivre toute ma vie dans cet état semi-conscient mais très réaliste, pour oublier tous les petits soucis quotidiens plus ou moins graves.
Sauf que je sais bien que si maintenant je suis bien grâce à l'alcool (même en si petite quantité), dans deux heures je pleure. Ca me rend ... pas bien, plutôt doucement euphorique, j'ai toujours conscience de ce qui ne va pas mais ça ne me touche plus. Sauf que dans pas longtemps, le charme sera rompu.
Et pas de chance, j'ai l'alcool triste.
Enfin "bu", oui, un demi verre de bière, quoi. Et je suis saoûle. J'aime bien cet état de légère euphorie qui me gagne immédiatement, il me suffit d'un demi verre de bière ou de cidre pour partir complètement dans les vapes, j'ai l'impression d'être ailleurs, c'est agréable.
Des petites bulles dans le ventre, un peu dans la tête aussi, le cerveau léger léger, les mouvements un peu ralentis, de temps en temps l'idée de la ver- sion d'anglais à faire pour demain, les effluves des échantillons de parfum que j'ai rapportés hier, la voix de mes parents dans le salon, la musique en arrière-plan.
Manque plus qu'une bougie allumée devant moi pour que ce soit parfait. J'aimerais pouvoir vivre toute ma vie dans cet état semi-conscient mais très réaliste, pour oublier tous les petits soucis quotidiens plus ou moins graves.
Sauf que je sais bien que si maintenant je suis bien grâce à l'alcool (même en si petite quantité), dans deux heures je pleure. Ca me rend ... pas bien, plutôt doucement euphorique, j'ai toujours conscience de ce qui ne va pas mais ça ne me touche plus. Sauf que dans pas longtemps, le charme sera rompu.
Et pas de chance, j'ai l'alcool triste.

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