Conseil, conseil, moi on m'a rien conseillé.

Publié le par Pattes


Lundi, c'est conseil de classe.


Enfin ce lundi là, c'était vrai pour moi. Le double privilège des khâgneux, c'est de n'en avoir que deux dans l'année (donc en réalité nous vivons non pas des trimestres mais des semestres, passons), et surtout d'en avoir encore, contrairement aux facqueux. Conseil lundi donc, pendant notre cours de version anglaise, dommage, ce sont 50% de mes heures de cours intéressantes de la journées qui s'envolent en fumée.

Donc du coup, j'ai torturé mon premier délégué (la deuxième, rassurez-vous, c'est prévu pour demain) pour savoir ce qu'il s'était dit de moi pendant ce fameux conseil. Bilan de l'affaire, il paraît que je suis "un peu faible en dissertation" - "un peu", le mot est faible lui aussi - mais "globalement une bonne élève". Ciel, cela n'augure rien de bon pour la classe.


Alors en réalité, si on veut bien regarder, je suis à la moyenne de la classe ou au-dessus pour presque toutes les matières, sauf l'histoire (j'ai décidé que pas pour la philo, puisqu'on ne m'a pas donné ma note) et bien entendu le grec. "Alors t'as dix en latin et en grec", qu'il me dit, Raphaël : je l'ai regardé avec des yeux ronds signifiant mon incrédulité, et effectivement, il "s'était gouré de ligne".

Je me disais bien qu'avec mes notes en version grecque, dix de moyenne c'était soit une erreur de lecture soit une faute de frappe. Ç'aurait été trop beau. De fait, le grec, à mon grand dam, est ma matière la plus faible, et ça fait un peu tache, pour une optionnaire de lettres classiques qui prétend passer une agrég dans pas si longtemps.


La philo, pas de nouvelle en revanche, je sais juste qu'au début du conseil il s'est plaint des "effectifs fluctuants" ... En fait, "fluctuants" je ne suis pas sûre que ce soit le terme, il manque toujours une quinzaine d'élèves, en fait... Et il y a les partisans de plusieurs théorie : la mienne (la plus sage, bien entendu) qui consiste quand on rate malencontreusement un cours, à toujours aller s'excuser au cours d'après.

Celle d'Erwan, qui se limite à se faire avoir à chaque fois, parce qu'il a eu le malheur un jour de séchage de croiser Monsieur le Professeur dans un couloir. Et la dernière technique, celle de Marie : Marie, elle est tellement pas venue en cours qu'il ne sait pas qui c'est. Quand il fait l'appel, il la marque absente, sans plus, il ne peut pas râler, il ne connaît pas sa tête. Et comme elle ne vient pas au cours suivant, il ne peut même pas la blâmer en personne.

Enfin du coup, c'est triste à dire mais ça encourage nettement l'absence à ses cours, vu que pendant le conseil, il n'a rien dit à chaque cas particulier, même pour les élèves qu'il a particulièrement dans le nez à cause de leur disparition subite les après-midis uniquement philosophiques.


À part ça, re-merci Claire, heureusement que j'ai pu écouter avant hier un bout de son passage télévisé, il nous a reparlé de l'affaire Redeker en cours ... Reparlé, c'est-à-dire qu'il a recraché presque mot pour mot ses premières paroles de l'émission, sa "solidarité absolue et sans condition", et les critiques à l'encontre de la partialité de Monsieur Redeker.

Qu'il appelle d'ailleurs "Monsieur" sur le plateau, mais Redeker pendant les cours. Enfin ça m'a fait sourire qu'il évoque cette histoire hier, apparemment j'étais la seul à l'avoir vu, mais j'en ai profité pour faire passer l'information parmi mes voisins de derrière.


Bref je ne sais plus où j'en suis, je vais faire du français pour ma dissert de samedi (ouioui, encore une), bonne nuit tout le monde.
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Publié dans ¡ Prépa pawaaa !

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