Chouette journée ...
Aujourd'hui, pour la première fois de l'année, j'ai AIMÉ mon cours de thème. Faut dire que c'est exceptionnel qu'elle soit "trop occupée" ("par les notes à rentrer pour le conseil qui a lieu demain n'est-ce pas ha ha ha" nous a-t-elle expliqué en arrivant) pour nous faire cours la première demi-heure, et qu'elle nous lâche un bon quart d'heure avant la fin ^^.
En fait, - et le plus terrible est qu'elle n'en a pas même conscience - Chantal nous rapproche, "nous" les fous, "nous" les optionnaires de lettres classiques, "nous" les huit de la classe à avoir quatre longues heures de cours de plus que les autres par semaine, et "nous" à l'avoir, elle, pendant dix heures de douleur au lieu des huit ou même quatre qui sont infligées à la plèbe khâgneuse ...
Bref cours de thème fort sympathique, lui-même suivi au grand désespoir de 50 élèves bi-hebdomadairement torturés par sa présence d'un cours de français ...
Oh aussi incompréhensible que prévu et que d'habitude, ce cours soi-disant théorique sur la poésie pour nous préparer (il serait peut-être temps en effet) à la dissert de samedi ...
Mais durant lequel nous avons (enfin, "nous", je veux dire "elle", bien sûr, nous n'avons le droit à la parole que lorsque, interrogative et fouillant la salle de son regard souligné de ses artificielles taches de rousseur, elle réussit à accrocher pour le plus grand malheur de l'intéressé un regard peu concerné, qui sera interprété comme le signe évident d'une réflexion intense) commenté le fameux poème de Baudelaire, Les Chats.
D'où cet article, non pas que son explication ait été particulièrement intéressante ou brillante (personne n'atteint le niveau de Martin, de toute façon), mais elle nous aura fait bien rire : à quel propriétaire de chat pourrez-vous faire croire que ce dernier est "par nature électrique" ? et à quel khâgneux ferez-vous dire durant un oral que "le chat se transforme successivement en sphinx minéral, en chat électrique et en chat cosmique" ?
Du coup, Ally et moi nous sommes empressées d'illustrer ce poème au demeurant fort beau, à notre manière et d'après "ses" points de vue. Ce qui donne ceci :
En fait, - et le plus terrible est qu'elle n'en a pas même conscience - Chantal nous rapproche, "nous" les fous, "nous" les optionnaires de lettres classiques, "nous" les huit de la classe à avoir quatre longues heures de cours de plus que les autres par semaine, et "nous" à l'avoir, elle, pendant dix heures de douleur au lieu des huit ou même quatre qui sont infligées à la plèbe khâgneuse ...
Bref cours de thème fort sympathique, lui-même suivi au grand désespoir de 50 élèves bi-hebdomadairement torturés par sa présence d'un cours de français ...
Oh aussi incompréhensible que prévu et que d'habitude, ce cours soi-disant théorique sur la poésie pour nous préparer (il serait peut-être temps en effet) à la dissert de samedi ...
Mais durant lequel nous avons (enfin, "nous", je veux dire "elle", bien sûr, nous n'avons le droit à la parole que lorsque, interrogative et fouillant la salle de son regard souligné de ses artificielles taches de rousseur, elle réussit à accrocher pour le plus grand malheur de l'intéressé un regard peu concerné, qui sera interprété comme le signe évident d'une réflexion intense) commenté le fameux poème de Baudelaire, Les Chats.
D'où cet article, non pas que son explication ait été particulièrement intéressante ou brillante (personne n'atteint le niveau de Martin, de toute façon), mais elle nous aura fait bien rire : à quel propriétaire de chat pourrez-vous faire croire que ce dernier est "par nature électrique" ? et à quel khâgneux ferez-vous dire durant un oral que "le chat se transforme successivement en sphinx minéral, en chat électrique et en chat cosmique" ?
Du coup, Ally et moi nous sommes empressées d'illustrer ce poème au demeurant fort beau, à notre manière et d'après "ses" points de vue. Ce qui donne ceci :