Quand la mort aide les vivants.

Publié le par Pattes


Mercredi, je disais que je ne pouvais pas me permettre de craquer n'importe quand. Je le pense toujours.


Sauf que quand j'ai dit ça, je ne l'avais pas vu depuis trois jours, et il allait presque bien, en fait. Je suis là-bas, ce soir. On dirait un légume. Allongé au fond de son lit, sans reconnaître personne, à geindre dès qu'on le touche, sans réussir à se lever, même à s'asseoir, à se faire dessus, à ne pas pouvoir manger ou boire correctement. Il est cerné, amaigri, avec le regard dans le vide, plus de sourire, plus rien.

Quand je le vois comme ça, j'ai envie de pleurer, de hurler, de me réveiller de ce cauchemar. De hurler encore, à m'en casser à la voix, à oublier.


Je voudrais juste que tout s'arrête.
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article