Même Stendhal il aurait pas dit mieux. Part2
Moi je crois que l'amour, c'est quand tu t'inquiètes pour la personne presque plus que pour toi - quand tu penses à elle un peu trop souvent, chaque fois qu'il t'arrive un truc parce que tu veux lui dire, chaque fois que t'es heureux parce que tu voudrais qu'elle soit heureuse aussi, chaque fois que t'es malheureux parce que elle, elle pourrait te consoler, chaque fois que tu fais un truc insignifiant, parce que t'aimerais bien le faire avec elle - quand t'es tellement heureux de la voir - et quand t'es sûr qu'elle t'aime aussi.
Après, quel amour c'est, ça dépend de ce que tu ressens en plus ou pas. Genre si t'es malade d'anxiété qu'elle puisse ne plus t'aimer, si une dispute te brise le coeur, si tu penses que tu serais bien dans son lit - ouais, aussi.
C'est marrant, aujourd'hui ça me paraît vachement plus simple, cette affaire. Enfin ça ne sera sûrement plus le cas demain, ou tout à l'heure. Et puis bon. Le seul truc vraiment sûr, dans toute cette histoire, c'est que je t'aime. Et que c'est tellement plus facile de l'écrire que de le dire, et que j'ai jamais vraiment su le montrer, que même si tu dis que ça ne se fait pas petit à petit, je reste convaincue que quelque chose a changé, que je le dis et je le montre déjà beaucoup plus que je l'avais jamais fait avant. Que si ça ne tenait qu'à moi, je te dirais qu'on est déjà inséparables. En tout cas moi, je ne suis plus séparable de toi. Parce que moi, j'imagine pas vraiment ma vie sans toi dans le coin - et sans tes gamins devant ma cheminée, plus tard.
Peut-être que je pense que ça perd de sa valeur, de sa magie, si on le dit trop. Peut-être que même si j'ai en toi une confiance à toute épreuve, j'ai quand même peur d'avoir mal si je te dis tout. Un peu comme une gamine qui s'est pris trop de claques quand elle ouvrait la bouche et qui ose plus l'ouvrir après, même quand elle sait qu'elle ne risque rien, parce qu'on l'aime.
Peut-être que si je laissais complètement parler mon instinct, je me blottirais dans tes bras comme j'ai toujours rêvé de le faire dans les bras de mon grand frère - celui que je n'ai jamais eu. Peut-être que je trouve que ce n'est pas vraiment une bonne idée, ni pour notre relation - parce que même si tu l'es un peu, t'es pas mon grand frère, et j'ai pas à passer mon temps dans tes bras -, ni pour moi, parce que vouloir une carapace extérieure, c'est pas la meilleure arme pour réussir sa vie.
Peut-être que je sais que j'ai tendance à être trop envahissante, trop possessive, en général, et que donc je freine sans cesse un peu quand je suis avec toi, pour être "bien" et pas "insupportable". Peut-être que ça me ferait vraiment mal que ça s'arrête tout ça, et qu'au fond de moi tout au fond, y'a toujours cette espèce de carapace super profonde, qui refuse encore de s'ouvrir au cas où. Même si je vois pas bien ce qu'elle a encore à te cacher, maintenant. Et que c'est plutôt de mauvais augure pour ma vie future, parce que je me demande si j'aurai pas la même réction de défense idiote avec mon mari, si c'est bien ça.
Ca fait un peu trop de "peut-être", tout ça. Alors je vais t'écouter, encore une fois. Et je vais arrêter de me prendre la tête.
Après, quel amour c'est, ça dépend de ce que tu ressens en plus ou pas. Genre si t'es malade d'anxiété qu'elle puisse ne plus t'aimer, si une dispute te brise le coeur, si tu penses que tu serais bien dans son lit - ouais, aussi.
C'est marrant, aujourd'hui ça me paraît vachement plus simple, cette affaire. Enfin ça ne sera sûrement plus le cas demain, ou tout à l'heure. Et puis bon. Le seul truc vraiment sûr, dans toute cette histoire, c'est que je t'aime. Et que c'est tellement plus facile de l'écrire que de le dire, et que j'ai jamais vraiment su le montrer, que même si tu dis que ça ne se fait pas petit à petit, je reste convaincue que quelque chose a changé, que je le dis et je le montre déjà beaucoup plus que je l'avais jamais fait avant. Que si ça ne tenait qu'à moi, je te dirais qu'on est déjà inséparables. En tout cas moi, je ne suis plus séparable de toi. Parce que moi, j'imagine pas vraiment ma vie sans toi dans le coin - et sans tes gamins devant ma cheminée, plus tard.
Peut-être que je pense que ça perd de sa valeur, de sa magie, si on le dit trop. Peut-être que même si j'ai en toi une confiance à toute épreuve, j'ai quand même peur d'avoir mal si je te dis tout. Un peu comme une gamine qui s'est pris trop de claques quand elle ouvrait la bouche et qui ose plus l'ouvrir après, même quand elle sait qu'elle ne risque rien, parce qu'on l'aime.
Peut-être que si je laissais complètement parler mon instinct, je me blottirais dans tes bras comme j'ai toujours rêvé de le faire dans les bras de mon grand frère - celui que je n'ai jamais eu. Peut-être que je trouve que ce n'est pas vraiment une bonne idée, ni pour notre relation - parce que même si tu l'es un peu, t'es pas mon grand frère, et j'ai pas à passer mon temps dans tes bras -, ni pour moi, parce que vouloir une carapace extérieure, c'est pas la meilleure arme pour réussir sa vie.
Peut-être que je sais que j'ai tendance à être trop envahissante, trop possessive, en général, et que donc je freine sans cesse un peu quand je suis avec toi, pour être "bien" et pas "insupportable". Peut-être que ça me ferait vraiment mal que ça s'arrête tout ça, et qu'au fond de moi tout au fond, y'a toujours cette espèce de carapace super profonde, qui refuse encore de s'ouvrir au cas où. Même si je vois pas bien ce qu'elle a encore à te cacher, maintenant. Et que c'est plutôt de mauvais augure pour ma vie future, parce que je me demande si j'aurai pas la même réction de défense idiote avec mon mari, si c'est bien ça.
Ca fait un peu trop de "peut-être", tout ça. Alors je vais t'écouter, encore une fois. Et je vais arrêter de me prendre la tête.