La mode en vrai.
J'ai croisé une drôle de fille aujourd'hui. Une comme je pensais qu'elles n'existaient que sur la couverture en papier glacé d'un magazine de mode. Celles avec le teint très pâle, les lèvres parfaitement peintes de rouge vif, un foulard en bandeau, des lunettes de soleil, grandes et minces, l'air snob.
J'aurais voulu mettre une photo, mais j'en ai pas trouvée, alors à la place je vous mets l'impératrice Eugénie. Pas pour sa elle, mais parce que j'aime bien Napoléon III, qui n'avait de petit que la taille, et qui l'avait épousée par défaut.
Eugénie, elle était mignonne, mais c'était peut-être pas la femme idéale pour lui, celle qu'un épigramme anonyme a épinglée le jour de son mariage en circulant dans tout Paris :
« Montijo, plus belle que sage,
De l'empereur comble les vœux :
Ce soir s'il trouve un pucelage,
C'est que la belle en avait deux... »
De l'empereur comble les vœux :
Ce soir s'il trouve un pucelage,
C'est que la belle en avait deux... »
Fin de la plaisanterie, demain c'est le français.